Ces trois théoriciens de la pensée moderne, Nietzche, Freud et Jung, ont une démarche comparable dans la recherche holistique de la nature humaine. Leurs réflexions s’étalent de la moitié du XIXème siècle à la moitié du XXème siècle.

Il m’a semblé pertinent de les rapprocher dans un traitement commun : la cuisson au feu, dite cuisson primitive.

C’est par « l’autre » que l’on devient ou tente de devenir « soi », confronté en permanence pour se construire. L’on devient aussi l’autre pour celui qui nous regarde. Nous perçoit-il, nous comprend-il de manière holistique, avec toutes nos dimensions : physique, émotionnelle, sociale, psychologique ? Ou ne nous voit-il que par le bout de son nez ?

Ah, le nez… Cet appendice du visage est trop souvent mésestimé pourtant si nécessaire pour les odeurs et notre rapport à l’autre. Cette partie émergente du visage fait parler le « moi », sujet tant travaillé et débattu par ces trois théoriciens. Notons que seul Freud a attribué au nez une consonance sexuelle. Mais le sexe ne mène-t-il pas le monde, l’autre vers moi ?